On peut compter parmi les thèmes favoris de Bernard Buffet : les horreurs de la guerre, la mythologie, la tauromachie et bien entendu le cirque. Ses clowns, célèbres dans le monde entier, sont devenus emblématiques de son univers particulier, glauque et misérabiliste, avec un souffle qui fait de lui le digne successeur du grand Goya.

Buffet voit sa cote atteindre des sommets à la fin des années 1980 lorsque certains de ses tableaux, ses clowns notamment, dépassent la barre des cinq millions de francs en vente.

La popularité des clowns tient pour beaucoup à la capacité de Buffet à rendre l’humeur de la société française de l’après-guerre. Son trait, tout en lignes noires est sec, tranchant, acéré semblent héritées d’années de souffrance et de privation.
Ses clowns témoignent avant tout de l’angoisse existentialiste qui habite le peintre jusqu’à son suicide en 1999. Buffet n’aime pas l’Homme qu’il trouve « nul » et « laid » (Mon Cirque, 1968). Le clown révèle, dramatise et magnifie une humanité maquillée à l’intérieur. En 1968, Buffet met en scène son Cirque, celui du monde. l’Auguste, flegmatique, questionne : « Et toi, à quel cirque appartiens-tu ? »

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