Marquet-Fontarabie

CE QUE MICHEL ESTADES AIME :

Marchand d’art passionné avec 30 ans d’expérience professionnelle, Michel Estades aime partager ses coups de cœur et son expertise. Ses 4 galeries présentent en permanence une offre variée d’artistes figuratifs des 20ème et 21ème siècles : grands maîtres, maîtres provençaux, maîtres lyonnais, maîtres modernes et contemporains, ainsi que de nouveaux talents, peintres et sculpteurs régulièrement découverts.

BIOGRAPHIE :

« Albert Marquet (ou Pierre Léopold Albert Marquet) est un peintre français né le 27 mars 1875 à Bordeaux, mort le 14 juin 1947 à Paris et enterré à La Frette-sur-Seine.

Il était un maître de la peinture de paysage avec un regard sensible. Ami de Matisse et de Derain, il a conservé de sa période fauve son sens de la couleur et de la lumière. Il a peint Paris et ses environs, les ponts de la Seine, les rues éclairées la nuit, Paris sous la neige ou sous un soleil brûlant.

Comme Monet, il aimait faire des séries pour étudier les changements de lumière en fonction de la saison, du moment de la journée et du temps. Ainsi, entre 1905 et 1906, il réalisa une série de paysages urbains sur le thème du quai des Grands-Augustins, qu’il voyait depuis la fenêtre de son atelier situé au numéro 25, que ses parents avaient acheté en 1905.

Il appartient à la génération du postimpressionnisme. Il participa ainsi en 1905 à l’exposition des « Fauves », qui fit scandale par sa vision brutale des formes et des couleurs. Plus tard, il abandonna cette manière de peindre au profit de la recherche d’une harmonie tonale : Il aimait les couleurs plus harmonieuses, moins saturées, afin de restituer toutes les nuances de la lumière. L’eau est l’un de ses motifs favoris, notamment la représentation de la Seine et des quais, tout comme les ports d’Afrique du Nord : Alger, Bougie, Oran, Tunis, La Goulette.

Ses dessins à l’encre, comme l’esquisse de passants parisiens exposée au musée Malraux du Havre, sont tracés d’un coup de pinceau elliptique et sobre.

À partir de 1919, il voyage beaucoup, notamment en Tunisie et en Algérie, en compagnie de Jean Launois et d’Étienne Bouchaud. Il voyagea également dans le nord de la France, sur la côte belge et en Hollande, faisant des ports ses ateliers.

Durant l’été 1920, Marquet invita Signac à le rejoindre à La Rochelle. Sur place, le peintre rochelais Gaston Balande leur montra les paysages environnants qu’ils peignirent ensemble sur le motif.

De 1919 à 1939, il séjourna entre autres à Poissy, Triel et Méricourt, où il peignit des paysages de la Seine.

Début 1939, il s’installe à La Frette-sur-Seine. Il y a peint sa femme en train de coudre (Intérieur à la Frette) et son ami Desnoyer en train de peindre (L’Atelier de la Frette).

Dans ses mémoires, sa femme Marcelle écrit : « C’est peut-être dans cette modeste maison de la Frette qu’Albert se sentait le plus chez lui. Son atelier bien isolé dans les combles surplombait une boucle de la Seine, son fleuve. (…) Albert s’y sentait bien et en sécurité. Desnoyer travaillait dans son coin de l’atelier, ils ne se dérangeaient pas mutuellement ».

Avant l’invasion allemande, il s’est réfugié en Algérie, où il a vécu jusqu’à la fin de la guerre. En 1945, il est revenu à Paris et à La Frette-sur-Seine, où son corps repose dans le cimetière communal. Sa femme est décédée en 1982.

En 2008, une exposition intitulée Albert Marquet, itinéraires maritimes lui a été consacrée au Musée national de la Marine à Paris ».

 

Albert MARQUET
Né(e) en mars 1875
Décédé(e) en juin 1947
France

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